C’était un match sans véritable enjeu pour les septuples champions d’Afrique, mais crucial pour leurs adversaires. Pourtant, au coup de sifflet final, le tableau d’affichage est resté vierge, reflétant une rencontre où la prudence et le manque de réalisme ont pris le pas sur le spectacle.

Un large « turn-over » sans conséquences

Fort de ses deux succès initiaux sur le même score (1-0) et assuré de finir en tête du groupe, le sélectionneur égyptien Hossam Hassan a choisi de faire souffler ses cadres. Les superstars Mohamed Salah, Omar Marmoush, Trézéguet ou encore le gardien titulaire El Shenawy ont été laissés au repos, offrant du temps de jeu aux habituels remplaçants.

Cette Égypte « bis » a joué sans pression, tentant de contrôler la possession du ballon. Une domination cependant stérile, les Pharaons peinant à se montrer dangereux dans les derniers mètres adverses face à un bloc angolais bien en place.

L’Angola manque le coche

En face, l’équation était pourtant simple pour l’Angola : il fallait gagner pour espérer accrocher, a minima, une place de meilleur troisième. Les Palancas Negras se sont procuré les meilleures situations de la rencontre, profitant des automatismes moins huilés de l’équipe égyptienne. Malheureusement pour eux, les attaquants angolais ont cruellement manqué de tranchant et d’incisivité dans la zone de vérité pour faire basculer le match.

Ce score de parité (0-0) permet à l’Égypte de boucler cette phase de poules invaincue. Avec 7 points au compteur et aucun but encaissé en trois matchs, les Pharaons terminent leaders incontestés du groupe B et peuvent se tourner sereinement vers les huitièmes de finale. L’Angola, quant à lui, n’aura pas réussi l’exploit nécessaire pour forcer son destin.